Névroses ?
Parmi les malades dits "névrotiques" d'aujourd'hui, bon nombre ne seraient pas devenus névrosés, s'ils avaient vécu en des temps et dans un milieu où l'homme était encore relié par le mythe au monde des ancêtres et par conséquent à la nature.
Se couper de notre lien avec les cycles et le contact de la nature entraine une "désunion" avec notre être originel et laisse apparaître malaises et névroses.
On trouve chez les personnes en souffrance des hommes, des femmes qui ne supportent pas la perte du mythe, et qui ne trouvent plus le chemin en rapport avec la sagesse du monde originel qui fonde notre structure mentale.
Ce lien entre l'homme et la (sa) nature s'entretient de manière simple et hors du consumérisme actuel. C'est pourquoi il n'est pas aujourd'hui valorisé. Et s'il est suggéré il est le départ de proposition commerciale et débouche sur un besoin n'ayant pas forcement l'effet de reconnexion nécessaire qui ressource.
Ces victimes de la rupture entre l’inconscient et les rythmes et liens avec la nature sont de simples « névrosés facultatifs », dont l'apparence maladive disparaît au moment où cette déconnexion avec le monde se verbalise en séances.
Valérie Théry
Cabinet de Psychothérapie